CENTRO DELLA DANZA - REGGIO EMILIA
ATERBALLETTO
DIRECTEUR
ARTISTIQUE : MAURO BIGONZETTI
LE
SONGE D’UNE NUIT D’ETE
Chorégraphie
MAURO BIGONZETTI
Creation
musique ELVIS
COSTELLO
Décors
FABRIZIO PLESSI
Dramaturgie
NICOLA LUSUARDI
Lumières
CARLO CERRI
Costumes
GUGLIELMO CAPONE
Production
pour
BOLOGNA 2000 Città Europea della Cultura
coproduction
avec
Théâtre
de Saint-Quentin-en-Yvelines, Scène nationale
Theater
Im Pfalzbau, Ludwigshafen
en
collaboration avec
I Teatri, Reggio Emilia
Thesée,
Ippolite, Oberon, les artisans, Titanie, Ermie, les fées, Lisandre, Hélène,
Puck, Demetre....
Un
monde fantastique se matérialise devant les yeux du lecteur du "Sogno",
comédie parmi les plus visionnaires qui n'aient jamais été écrites.
Un tourbillon de situations, d'atmosphères, d'événements se
superposent et finissent par désorienter même le lecteur le plus
attentif, capturé par la puissance imaginaire et par la fraîcheur
inventive d'un Shakespeare cynique et moqueur, sournois et amusé.
Trois
microcosmes, trois niveaux de réalité s'alternent et se recoupent
comme dans un puzzle dans la texture du récit : le microcosme
mythologique de la cour, le microcosme irréel et hors du temps des fées,
le microcosme réaliste des quatre amoureux ou encore plus des artisans,
qui offrent au chorégraphe la possibilité d'utiliser des langages différents,
d'expérimenter et de faire coexister différents vocabulaires, d'un
gestuel plus terrestre jusqu'à l'utilisation des pointes.
Ce
n'est pas la pantomime qui nous intéresse dans ce travail, mais le désir
d'une véritable "mise en scène" d'un texte qui stimule et
utilise tous les éléments du théâtre, à la recherche d'un moteur
bougeant les personnages, déterminant l'orientation des actions,
donnant un sens à la succession de l'ordre et du chaos, de la réalité
et de l'imagination.
Et
ce moteur, nous l'avons trouvé dans le désir, entendu comme jeu de
relations lié à un arbitraire mystérieux ; désir impalpable,
irrationnel, qui guide nos sentiments, qui peut renverser l'ordre et
dessiner de nouveaux équilibres, comme dans ce bois enchanté,
labyrinthique, dans lequel les amoureux s'égarent, où tous, sans s'en
apercevoir, deviennent des simples pions déplacés par une main
invisible et où toutes les cartes peuvent être mélangées.
Mauro
Bigonzetti
Premiére
Bologna,
Teatro Comunale 31 octobre 2000